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Georges Rochegrosse, (1859-1938) est un grand nom de la peinture, à tel
point qu'il serait fastidieux d'énumérer toutes ses distinctions. Ce
peintre né à Versailles en
1859 est mort en Algérie en 1938. Par le
remariage de sa mère, devint le beau-fils de Théodore
de Banville, pour qui il réalisa la
décoration intérieure de tout son appartement (au 10, rue de l'Eperon,
à Paris, entre 1878 et 1886). Il reçoît ses premiers cours de peinture
de Alfred Dehodencq,
intègre à 12 ans à l'Académie Julian où il a pour maîtres Jules
Lefebvre et Gustave
Boulanger, aux Beaux-Arts de Paris. Par
deux fois, il concourt au prestigieux Prix de Rome (en 1880 et 1881) et
débute au Salon de
1882 où il est honoré d’une médaille, puis sociétaire des artistes français à partir de 1887. Il
reçut de nombreuses médailles dont notamment une médaille de bronze
lors de l'exposition de 1889 et, en reconnaissance de sont talent, fut
promut officier de la Légion d' Honneur en 1910.
Quelques belles que soient ses toiles, le talent de cet artiste ne s'arrête
pas là ! Il se distingua également par l'illustration d'ouvrages célèbres
comme Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire ou Les Misérables de Victor
Hugo, des livres de Gautier,
Flaubert ou Anatole France. A partir
de 1900, il passe les mois d'hiver en Algérie avec sa femme, le modèle Marie
Leblond qui fut d’abord
son égérie, puis s’y installe définitivement : il devient professeur
à la renommée Académie de peinture d'Alger, fondée par Antoine
Druet en 1904. Il ne dédaigna
pas l'art de l'affiche, dans le répertoire et les années 1900, pour le
théâtre ou le salon de l'automobile et du cycle de 1901. Il contribua par contre peu aux cartes postales sauf pour les séries (
collection Job et album
Mariani en 1910). En
conclusion, nous avons là une artiste complet et réputé dont une des
toiles est même évoquée dans le roman de Sherlock Holmes, c'est dire… |
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